Les éléments qui caractérisent l’absence de droits parmi les TS sont :
- Violation des droits humains, vie privée
- Violences et rejet familial, communautaire, violences policières, médiatiques, viols et abus sexuels notamment sur les lieux de détention et les « petits amis », rejet de la part des agents de santé, mise à l’écart des programmes de lutte contre le VIH
- Liberté d’expression et d’association, y compris sur le plan de la participation à la vie publique
- Exclusion sociale
- Faible accès des TS aux services pour le VIH et de santé du fait de la stigmatisation
Les conséquences humaines, sanitaires et sociales de l’absence de droits sont :
- Au plan humain ces situations sont parfois insoutenables (Perte de l’estime de soi, crise, dépression…)
- Ces situations montrent la complexité des itinéraires de prévention, thérapeutiques et des carences en termes de protection
- Découverte tardive de la séropositivité souvent concomitante à la découverte de la maladie
- Vulnérabilités au plan social qui ont pour conséquences une complexité dans l’accès à la prévention et aux soins
- Ecarts entre l’offre et l’accès à la prévention et aux soins
- Des situations de discrimination et de stigmatisation qui freinent toutes les démarches individuelles de prévention et de soins
- S’agissant de l’accès universel, de tels éléments sont des obstacles majeurs
